Pour tout décor dans cette Cinquième salle si froide et si peu magique, un ciel d’ampoules en guise d’étoiles, qui scintillaient au besoin. En supplément, Maryse Letarte elle-même servait d’élément mobile, sa robe metal flake argentée miroitant sous les faisceaux d’Alain Lortie. Il ne fallait pas plus pour évoquer l’enchantement feutré, la discrète féérie de l’album Des pas dans la neige: d’entrée de jeu, nous étions dans un autre…
À ceux qui ont attrapé le traîneau en chemin — vous avez été 20 000 à vous procurer Des pas dans la neige, ce disque de Noël qui n’en était pas un —, voici l’occasion de confirmer l’impression: oui, tout ce qu’enregistre Maryse Letarte est à chérir.
Et c’est vrai depuis les années 1990: cinq albums témoignent de cette élégance dans la manière, cette transparence dans l’expression. La jeune femme…